“Petite Histoire” (2022) by LeaZen

For the “Jewish Fantasy Worldwide anthology” (forthcoming), edited by Valerie Estelle Frankel, I analysed Jewish elements in 21st century Alfredian fanfiction. One of my case studies is the short story “Petite Histoire” (2022) by LeaZen. With permission of the author, I republish it here.

Après être arrivée au château, j’aperçois les gardes, postés à l’entrée. Ils me regardent et refusent de me laisser entrer à l’aide de leurs armes croisées. L’un des deux baisse son regard sur moi et aperçoit l’étoile que je porte.

-Allez chercher le roi, crie l’homme de vive voix. Je sursaute au crie, mais quelques minutes plus tard, j’aperçois le roi Alfred arriver. C’est un homme magnifique. Ses cheveux brun foncé brillent à la lumière et font ressortir son manteau rouge. Ses yeux tombent sur moi et il me regarde comme s’il n’avait jamais rien vu d’aussi beau. Il s’approche de moi et prend la parole:

-J’ai perdu mes filles…, déclare-t-il avec tristesse avant d’ajouter, Elles s’appelaient Zeruja et Abigail. Il laisse échapper un souffle et me fait un signe de la main pour que je le suive. Il me fait découvrir la beauté du château ainsi que son immensité avant de m’emmener dans ses quartiers. Nous entrons dans une salle de bain où il décide de me faire prendre un bain. Une fois dans l’eau, le roi commence à me demander d’expliquer ma vie. Je deviens alors rapidement timide. Ainsi, il décide de changer le cours de la discussion. Il se met alors à me parler de son passé, étant donné que pour lui c’est quelque chose de très important à faire au cours de sa vie.

-Il est important de regarder en arrière, avant de pouvoir aller de l’avant, dit-il sérieusement, me donnant une leçon de vie. Une fois, je me suis assis, en plein milieu du champ de bataille. J’étais effrayé, mais je devais faire quelque chose pour sauver tous ces gens, destinés à la mort. Alors je me suis installé, là, avec ma harpe, entre les deux tribus rebelles et je me suis mis à jouer. C’est ainsi que la guerre a été annulée. J’étais si fière de moi, avoue-t-il avec un petit sourire. Continuons à nous aider les uns et les autres pour trouver force et inspiration et continuons à nous battre pour l’égalité.

Je lui souris alors en retour, heureuse d’avoir fait sa connaissance.