fanfic King Alfred of Wessex

Le Roi Alfred au Cœur des Saisons

An Alfredian fanfiction in French, published on Facebook, under the pseudoniem of Brighaëlle de Brume.

Le Roi Alfred au Cœur des Saisons

Il était une fois, au cœur des terres vertes de l’ancienne Angleterre, un roi si noble, si beau, que même les étoiles semblaient briller plus fort lorsqu’il levait les yeux vers elles. Il s’appelait Alfred, le roi sage, qu’on appelait en vieil irlandais Ard Rí.

Ce matin-là, c’était Imbolc, la fête de la lumière renaissante. Les premiers perce-neige (nóiníní sneachta) s’ouvraient timidement, et tout semblait murmurer des promesses de renouveau. Alfred se tenait sur la colline, vêtu d’un manteau vert forêt, et ses cheveux brillaient comme de l’or pâle sous le soleil d’hiver. Oh là là, je vous jure que mon cœur battait si fort rien qu’en le regardant (même si je n’étais pas vraiment là, mais chut, c’est mon histoire).

Il regardait le paysage en silence, les yeux un peu tristes mais brillants. Je suis sûre qu’il pensait à Brigid, la déesse du feu et de la fertilité. On dit que Imbolc célèbre le retour de la vie, et lui, il chérissait la terre de son peuple plus que tout. Il a murmuré, tout doucement :
— Chaque graine cachée sous la terre porte l’espoir d’un monde nouveau.

Ahhh, sa voix ! Comme une chanson ancienne, comme un vent doux dans les branches. Mon cœur fondait comme de la cire d’abeille.

Des druides en robes blanches ont allumé un feu sacré (tine beannaithe) pendant que les gens chantaient et dansaient. Moi, j’imaginais que je dansais avec lui, la main dans la sienne, sous les premiers rayons du printemps…

Le temps passa et vint Lughnasadh, la fête de la moisson (féile Lúnasa). Les blés ondulaient comme de l’or liquide et Alfred était encore plus magnifique, les bras nus sous le soleil, la peau dorée par l’effort. Il avait réuni ses ennemis, les clans rebelles, autour d’une céilí (une danse traditionnelle) et d’un grand repas. Ils ont partagé le pain, le cidre, et même un cailleach (pain spécial en forme de vieille femme) pour porter chance.

Et là, devant tout le monde, Alfred a tendu la main à son rival. Ils ont rompu le pain ensemble, symbole de paix.
— Comme les moissons nourrissent notre corps, la paix nourrit nos âmes, dit Alfred, ses yeux brillants de sagesse et de bonté.

Je suis trop en amour. Sérieux. Même les sídhe (les fées) ont dû applaudir depuis leurs collines magiques.

Alors voilà… Grâce aux fêtes sacrées de Imbolc et Lughnasadh, notre roi Alfred a guidé son peuple vers la lumière, la paix et la prospérité. Et moi… je crois que je l’aimerai toujours, même si c’est juste un rêve dans un vieux conte perdu.

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